Commission de l'Europe de l'Ouest

2e Colloque international CECA au Maroc

Les 15 et 16 décembre 2011, le 2e Colloque international CECA s'est tenu à la Faculté des lettres et des sciences humaines de l’Université Chouaïb Doukkali d’El Jadida (Maroc). Il a été organisé par l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), la FIPF, le Centre de recherches et d’applications pédagogiques en langues (CRAPEL—Nancy 2) et le Laboratoire d’études et de recherches sur l’interculturel (LERIC. URAC 57).

Un reportage sur le congrès vient d'être mis en ligne sur You Tube par Media Jour. À cette occasion, Jean-Pierre Cuq nous parle de cet évènement.
 

 

Comment le projet Cultures d'enseignement/Cultures d'apprentissage (CECA) a-t-il vu le jour ?
Ce projet est né à Atlanta d'une discussion entre Madame Gendreau-Massalou, alors Rectrice de l'Agence universitaire de la Francophonie (AUF) et moi-même. Nous pensions tous deux  qu'il serait bon que la FIPF profite de son immense réseau pour développer le caractère scientifique de ses congrès du point de vue de la recherche. Le sujet lui-même me trottait dans la tête depuis pas mal de temps. En effet, s'il y avait de nombreuses publications sur les cultures d'enseignement et d'apprentissage, il n'avait pas été possible jusque-là de réunir un corpus aussi diversifié. C'est pour cette raison que j'ai initié ce projet.

Quels sont les objectifs de ce projet ?
Les objectifs étaient de savoir quelle est la culture d’enseignement et la culture d’apprentissage des apprenants et des enseignants à qui s’adressent les formations méthodologiques dirigées par des institutions francophones et l’édition. Il s'agissait aussi de mobiliser le réseau associatif autour d'un projet commun et de partager un projet avec l'Agence universitaire de la Francophonie.

À ce jour, quel premier bilan pouvez-vous tirer du projet CECA ?
Globalement, ces trois objectifs ont été atteints. Pour le premier surtout, une masse considérable d'observations a été recueillie, et des analyses très importantes ont été menées. Une série d'ouvrages et d'articles est déjà parue et d'autres viendront encore.

Quels ont été pour vous les moments forts du 2e Congrès international CECA ?
Ce colloque devait faire le bilan du projet CECA qui touche à sa fin car le financement proprement dit est terminé. Cependant, plusieurs équipes d'autres pays (Tunisie, Arménie...) sont maintenant désireuses de reprendre le projet à leur propre compte et cela nous réjouit beaucoup.
Le colloque lui-même était superbe. Un accueil extraordinaire et surtout, comme nous n'étions finalement pas très nombreux, nous avons pu avoir beaucoup de discussions très directes et fructueuses sur le fond même.